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Ce couple pense réserver un voyage de rêve, ça fini mal !

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Ce couple pense réserver un voyage de rêve, ça fini mal !

Allez, laissez-moi vous brosser le tableau : imaginez une agence de voyages au cœur de Nanterre, qui vous vend du rêve à foison, la promesse de la poudre d’escampette vers des paysages majestueux pour une bouchée de pain. Un décor si alléchant que près de 150 aventuriers se sont laissé séduire. C’est à travers l’éclat numérique de leur écran vers le dédale des faits divers du Parisien que leur excitante odyssée prend un tour cocasse. Qui aurait misé que leur guide tristement célèbre, le jovial Mathieu M., les mènerait à un tel cul-de-sac ?

Mettez-vous à l’aise, avec une bonne tasse de café à portée de main – cette histoire va vous garder sur le qui-vive pendant 2 longues minutes.

C’est à travers l’attrait des étoiles du Stardust Snapchat et les paillettes de l’étourdissant Instagram que ces malheureux voyageurs ont déniché Valbuenux Voyages. Ils portaient le doux rêve de flotter vers l’Egypte, la Tanzanie, la Turquie, et pourquoi pas, Dubai. Ah ces tarifs mirifiques, cautionnés et jaugés numériquement par nos chers influenceurs des réseaux sociaux, et soutenus par la cohorte des clameurs positives de Google. Ça donnait envie, non ? Et puis, en un souffle, le rêve se désintègre tel un château de sable contre une furieuse vague océanique.

Certains ont vu leurs vols s’évanouir comme des fantômes, alors que d’autres – pensez seulement à la famille Farah – ont vu leur évasion égyptienne dans un hôtel cinq étoiles voler en éclats de quatre jours. Mais le rieur Mathieu M., tout sourire, a paradé, promettant au clan Farah des jours supplémentaires gratuits et un charmant surclassement pour apaiser les esprits tourmentés. Triste réalité, après ces quatre journées de liesse supplémentaires, la réception leur taurillonne une note salée et l’ordre de plier bagage sans perdre de temps.

Course d’obstacles administratifs et judiciaires à l’horizon

Voilà donc cette pauvre famille embourbée et laissée en plan à Hurghada, une station balnéaire lumineuse d’Égypte, proche du point de ralliement avec l’ambassade de France et la police touristique. Déboussolés, ils portent plainte contre le fier Mathieu M. qui, telle une autruche, cache la tête sous le sable et refuse de rembourser ses clients. Le coût de leur balade initialement prévue à 4 500 euros s’envole, flirtant désormais avec les 8 600 euros. Le consul sur place scrute le spectacle, avouant de manière perplexe qu’il y a 42 âmes dans le même guêpier. Après trente-deux années de carrière, ce brave monsieur n’avait jamais vu pareille mêlée. Pendant que l’enquête bouillonne, Mathieu M. se fait canarder par la justice et marne à présent en retrait.

Nos paris seraient sur ce Mathieu M., fleuron des Hauts-de-Seine, qui a à vrai dire enregistré son agence de voyages sur le registre du commerce et des sociétés (RCS). Tenez-vous bien, des plaintes pour escroqueries ont été déposées contre ce fringant entrepreneur.

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